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Languedoc-Roussillon Ils s’engagent à faire mieux en fruits et légumes

Le groupe coopératif Saveurs des Clos a adhéré à Demain la Terre et a obtenu la certification HVE3 pour une première exploitation.

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«Au sein de l’association Demain la Terre, un de nos objectifs est d’arriver à supprimer les résidus de traitement, explique François Bès, directeur du groupe coopératif Saveurs des Clos. C’est loin d’être la seule visée, car nos engagements portent sur des thèmes environnementaux, économiques et sociaux. C’est le côté complet de cette démarche qui nous a incités à nous y investir il y a un an. » Basé à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales), le groupe commercialise 24 500 t de fruits et légumes, dont 14 000 t de pêches et nectarines. Il contribue à l’emploi avec sa station de conditionnement et privilégie les fournisseurs locaux, quand c’est possible. « Nous aidons aussi des associations, en donnant nos produits à la Banque alimentaire, notamment. Nous le faisions déjà auparavant, sans le dire. En nous engageant dans Demain la Terre, nous avons renforcé ces actions. »

Progresser par étapes

En matière de respect de l’environnement, le fait d’évaluer ses pratiques et de s’engager à les améliorer pousse à aller plus loin. « Nous venons d’être certifiés HVE3, le meilleur niveau en haute valeur environnementale », note Gilbert Casamitjana, le gérant de l’exploitation Clos des Costières, à Aubord, dans le Gard, qui appartient au groupe coopératif. Sur 235 ha, Clos des Costières produit surtout des pêches et nectarines. « Nous ne sommes pas prêts pour le zéro résidus, à cause des maladies de conservation, difficiles à maîtriser sur ces fruits, confie-t-il. Mais cet été, nous allons tester la thermothérapie, pour voir si elle offre une alternative. »

La coopérative propose à ses adhérents des visites de l’exploitation. « Nous échangeons sur les aspects techniques, l’objectif étant d’entraîner d’autres producteurs à s’engager dans la démarche », explique Gilbert Casamitjana. Au verger, il a embauché une personne de plus pour réaliser des observations et des comptages, de façon à affiner les traitements pour chaque variété. « Nous raisonnons la protection, mais aussi la nutrition et l’irrigation, poursuit-il. Afin de favoriser la biodiversité, nous avons posé plus de nichoirs et aménagé des zones refuges pour les perdrix, par exemple. Sur le plan social, nous avons renforcé la formation du personnel, ainsi que les mesures de prévention des risques. Cela contribue à l’amélioration des conditions de travail. »

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